Historique

Dans les années 2000, le gouvernement du Québec décide de procéder à une réingénierie du monde municipal québécois, ce qui entraîne, dans un premier temps, la fusion de toutes les municipalités de l’île de Montréal.

Parallèlement, de nombreux citoyens comme de nombreux élus de l’île de Montréal expriment leur désir de donner à la métropole une impulsion qui l’assurerait d’un avenir plus stimulant.

C’est sur cette toile de fond que nait l’Union des citoyens et des citoyennes de l’île de Montréal (UCIM) devient Union Montréal en 2007.

Sollicité par des élus municipaux pour se présenter à la mairie de la nouvelle ville, Gérald Tremblay, ancien ministre québécois de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie, accepte de relever le défi et fait le saut en politique municipale. À partir de ce moment, il trouve des appuis, s’entoure de gens qui ont une réflexion politique, d’organisateurs et de bénévoles. Il décide de fonder un parti. Il veut réunir les forces vives de la collectivité montréalaise pour faire de Montréal un modèle de démocratie, de vitalité et de «mieux vivre». La stratégie adoptée par Gérald Tremblay et ses conseillers vise à rallier le plus de Montréalais à leurs idées. Pour atteindre cet objectif, des négociations s’entament avec le Rassemblement des citoyens et des citoyennes de Montréal (RCM) et la Coalition démocratique de Montréal (CDM). Le 26 août 2001, se tient le congrès de fondation de l’Union des citoyens et des citoyennes de l’île de Montréal (UCIM) au complexe sportif de l’Université de Montréal. Le premier président en est Abe Limonchik, ancien président du RCM et grand défenseur de la démocratie.

En novembre 2001, Gérald Tremblay est élu avec une majorité confortable, 49,11 % des voix. L’UCIM remportait alors une majorité des sièges, avec 41 conseillers et conseillères municipaux sur un total de 73.

L’histoire du parti aura été marquée à deux reprises par des restructurations majeures de la carte électorale de Montréal devenue une seule ville le 1er janvier 2002. Le 20 juin 2004, à la suite d’un mouvement de défusion, certains arrondissements retrouvent leur statut de ville. Mais, grâce au leadership de Gérald Tremblay, 600 000 des 800 000 personnes appelées à faire un choix, le font en faveur de Montréal. De nombreux arrondissements importants demeurent ainsi au sein de la nouvelle ville : Anjou, Lachine, Lasalle, Montréal Nord, Outremont, Pierrefonds-Roxboro, Île Bizard-Sainte-Geneviève, Saint-Laurent, Saint-Léonard, Verdun,

En novembre 2005, Gérald Tremblay obtient un second mandat et un 3e en 2009, avec pour slogan « Montréal va de l’avant ».

Union Montréal est connue pour avoir donné beaucoup de place aux communautés d’origines diverses et aux jeunes au sein de ses instances. Ce fut, par exemple, le premier parti municipal à se doter d’une commission jeunesse. Il continue à être fidèle aux idéaux qui ont présidé à sa naissance : la démocratie et le désir de contribuer à la construction d’une métropole qui offre à tous ses citoyens et citoyennes la meilleure qualité de vie possible.