Publié le: 02-10-2011 Publié dans: Blogue, Nouvelles

(Photo: Denis Beaumont)

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a présenté les trois défis qui attendent son administration en 2011, à l’occasion d’une entrevue exclusive.

« On l’a vu lors du dernier budget, les gens essaient de comprendre comment se fait-il qu’on a augmenté nos dépenses de 5 % et notre fardeau fiscal de 4,3 %, a-t-il déclaré en guise d’introduction. Le 5 %, c’est essentiellement le 3,2 % pour les régimes de retraite. »

L’augmentation des dépenses de la Ville centre n’est pas sans affecter les budgets d’arrondissements. Dans ce contexte, le premier objectif du maire sera de dégager des économies à même l’administration municipale.

« On a décidé cette année de mettre en place des mesures, qui, sans affecter la qualité de vie des citoyens, vont être importantes au niveau de la restructuration de l’administration municipale, mieux connue sous le nom de services centraux », a-t-il affirmé.

Ainsi, on espère générer des économies de 250 M$ sur les deux prochaines années, à raison de 125 M$ par an, en réorganisant certains services centraux, comme l’informatique, les finances, l’approvisionnement, etc.

Ensuite, il s’agira de s’entendre avec les syndicats pour diminuer la part des dépenses consacrée aux régimes de retraite et aux avantages sociaux des employés de la Ville.

« On est en train de travailler sur un document pour voir ce qu’on peut faire, avec les représentants syndicaux, sur les régimes de retraite et les avantages sociaux, a dit M. Tremblay. Je pense qu’on est rendu à un point où, pas juste à Montréal mais dans l’ensemble du Québec, on a des préoccupations assez alarmantes. Quand on regarde le contexte dans lequel ces avantages ont été donnés, les gens ne vivaient pas aussi longtemps qu’aujourd’hui. Il y a des éléments qui ont changé, notamment toute la question de la démographie. »

Finalement, le troisième défi sera de trouver d’autres sources de revenus que les seules taxes foncières.

M. Tremblay a souligné que, la métropole faisant face à de multiples problématiques sociales – en termes d’itinérance, de pauvreté, d’immigration, etc. –, il était nécessaire d’adapter les services en conséquence.

« C’est difficile de générer et de donner des meilleurs services si on a juste, comme source de revenus, la taxe foncière, a-t-il argué. […] Le troisième défi, c’est de trouver une autre source de revenus pour qu’on puisse continuer à améliorer la qualité des services. »

La taxe d’accise sur l’essence, le péage à l’échelle de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), la taxe sur l’immatriculation et les frais de stationnement sont quatre sources de revenus mises de l’avant par l’Hôtel de ville.

Source : Guide de Montréal-Nord

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